La certification qualité a été délivrée au titre de la catégorie d'action suivante : L.6313-1 - 1° Actions de formation.
Vous pouvez consulter le certificat en cliquant sur le logo ou ici.
Entre rires et anecdotes la journée s’est vite passée. La richesse de la diversité, du métissage et de la sagesse des ainés nous offrant un pas en avant ont vite montré le chemin.
En comité réduit, parfois on se connait et on se reconnait complices du silence qui dévoile la profonde tristesse de ce que l’on ne peut changer. L’impuissance face à la souffrance des êtres chers. Le silence qui s’avoue intensément bavarde quand il veut crier à tout vent l’injustice d’une blessure sans coupable.
Et comme des enfants rêveurs nous prenons conscience comme Horace de l’importance du moment présent. Carpe Diem ! Carpe Diem ! vivons, vivons notre moment, que le superflu s’envole, la tristesse passera et les rires révèleront les souvenirs que, pour toujours, nous garderons.
Pendant que nos palais savourent le travail des petites mains, des anecdotes sur le ton de l’autodérision nous font éclater de rire. Quelle élégance ! Je trouve, en admirant les narrateurs qui assument en tout simplicité le ridicule.
Et puis… on y arrive ! Les anecdotes finissent par amener le sujet des langues autour de la table. Un petit slave qui communique avec un étranger, qui lui comprend bien ce que l’on lui dit, mais qui répond en français. Les autres se rendent compte que ces deux êtres communiquent dans deux langues différentes. On demande à l’adulte : mais comment vous faites pour communiquer ? – L’adulte explique que l’un parle en slovaque et l’autre en français. Puis on demande à l’enfant, qui lui ne fait pas encore la différence, et ce dernier répond « nous parlons en polonais ».
Nous éclatons de rire encore et encore avec les anecdotes du duo dynamique. Bien que l’adulte avoue ne pas vouloir paraître ridicule en prononçant mal, il est évident que cela ne les a jamais empêchés de communiquer.
Je trouve qu’il est toujours difficile de se libérer de ses peurs afin d’apprendre une langue lorsque certaines situations peuvent paraitre grotesques. Cependant, c’est bien quand ces expériences cocasses libèrent les tensions de l’incompréhension que l’on a fait le premier pas pour continuer à apprendre une langue.
Nous avons toujours une raison : des origines, l’envie de voyager, l’opportunité de vivre ailleurs, le travail… Ouf ! les motivations sont multiples... Mais c’est bien la noblesse qui nous guide et nous amène à vivre des moments inoubliables avec l’Autre.